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Lumières de tube

Quiproquo

Lorsque Lydie Dubol nous a proposé d'organiser une exposition à l'occasion de la sortie de l'ouvrage, nous avons Alecska et moi compris que cela allait largement dépasser le cadre d'une simple exposition commune...
 

Le thème des quiproquos nous plongeait déja dans un sourd questionnement.  

La démarche de l'artiste interrogeant le réel entre-t-elle dans le champ d'action du quiproquo ?  Mais l'invention nait-elle d'une méprise ? La création n'est-elle que le vecteur d'un plus large malentendu ? Nous ne pouvions pas aborder ce sujet comme nous l'avions fait avec l'exposition "follow the story 'en Janvier, Alecska avec ses photos, moi quelques toiles ne suffisaient pas à construire une véritable exposition. Le fait que Carole Bourcheix et ses peintures en noir et blanc rejoigne l'affaire finit de nous convaincre que l'exposition Quiproquo ne ressemblerait pas à ce que nous avions déja fait.  Il y avait là une alchimie entre nos trois regards qui relevait d'une démarche commune que le quiproquo allait sinon sceller tout du moins révéler. 

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Une exposition concept 

affiche quiproquo

Sur 10 jours l'expo réunit : trois plasticiens, une photographe, 9 écrivains qui proposent des lectures de nouvelles, une danseuse une partie de la nuit et deux chanteurs interrogant le Quiproquo à travers cette exposition et la sortie du recueil de nouvelles des éditions lilo.

La première équivoque prend pour lieux la galerie Oberkampf, rue Saint Maur à Paris les premiers jours d'octobre 2010 et l'aventure semble prendre vite les chemins de traverse.
 

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L'oeuvre existe-t-elle par de multiples malentendus, devient-elle objet à part entière si elle nous étonne, nous grandit ou nous interpelle ? 
L'oeuvre a-t-elle commencée à exister dés lors qu'elle a ce lieu commun ? 

La destruction progressive et filmée d'une toile pour en révéler le sens, relèvent bien d'un trouble et d'une équivoque autant que d'une reconstruction.

quiproquo Laurent Nicolas
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